Le ministère des industries et de commerce et la commission économique et monétaire de l’Afrique centrale ( CEMAC) organise deux jours d’assises nationales de concertation et d’échanges sur les projets des textes sur les partenariats public-privé ce 8 janvier 2024 à l’hôtel Radisson Blu de N’Djamena.
Le représentant de la CEMAC, Jovin Anges Iwangou a indiqué que les présentes assises qui s’ouvrent ce jour, lundi 8 janvier 2024 à N’Djamena, capitale de la République du Tchad, constituent non seulement un excellent moment d’échange et de partage, mais également une étape déterminante vers la finalisation du projet d’élaboration d’une directive des partenariats public-privé en zone CEMAC.
Selon lui, il est question de procéder à un examen critique des projets des textes qui seront présentés par les Experts de FIDAL, de formuler des suggestions et recommandations en vue de les compléter et de les enrichir.
Le Partenariat Public-Privé (PPP) est un mécanisme de financement innovant car
permet d’accélérer le développement des investissements difficilement réalisables
pour les Etats ne présentant pas de gage de solvabilité au regard leur niveau d’endettement.
C’est également un moyen approprié pour inciter les opérateurs privés à participer au développement économique de la sous- région.
Néanmoins, pour s’attendre à des résultats positifs d’une bonne gestion des PPP et limiter les risques potentiellement encourus, la mise en place d’un cadre institutionnel apparait comme une nécessité urgente pour la redynamisation de l’intégration régionale.
Les États de la CEMAC présentant des spécificités dans. plusieurs domaines, il est nécessaire de prendre en compte ces diversités pour réaliser l’unité à travers un idéal communautaire partagé.
De son côté, le représentant du ministre de l’industrie et de commerce, par ailleurs secrétaire général dudit ministère,Tahir Mouno Adam, a relève qu’une bonne gestion des PPP requiert un cadre juridique et institutionnel propice et approprié pour permettre à l’ensemble des parties prenantes, publiques et privées d’identifier clairement les risques financiers et leur répartition. Celui du Tchad reste à d parfaire car il a été constaté qu’il comporte des insuffisances et des incohérences. Ils devaient s’atteler à les corriger et pour cela. Il a sollicité le concours des partenaires notamment celui de
la CEMAC.