Ils menacent de quitter les sites pétroliers d’ici lundi tout en déclenchant une grève sèche et illimitée.
Selon le témoignage de l’un des membres de leur bureau syndical, la CETEC ne respecte pas ses engagements.
« En fait, nous sommes de la CNPCIC mais, la CNPCIC nous a mis dans un bureau de placement appelé Cetec d’où nous avons travaillé 2ans et 4mois . Arrivé au 25ème mois de nos relations contractuelles, cetec nous présente, au lieu que ce soit le CDI, mais plutôt le CDD, chose que nous avons refusé et après négociation, la RH CNPCIC a intervenu pour dire que cetec est un bureau de placement et ne peut pas nous donner un CDI» , déroule-t-il.
«Nous avons réclamé le CDI, la prise en charge médicale, versement des indemnités de fin contrat et les congés payés, cetec avait reconnu qu’elle nous doit les différences mais à notre grande surprise, hier 29 septembre 2022, la direction cetec nous dit que le prélèvement IRPP était mal calculé, or mensuellement elle préleve 47200f et décide maintenant de couper le double», déplore le bureau syndical.
« Et donc au lieu que la Direction cetec nous donne la différence, elle dit que chacun de nous lui doit 886.269f. Depuis 4mois, la négociation n’avance pas et nous constatons avec amertume le silence complice du Ministère de Pétrole et de l’Energie et de l’Inspection de travail de N’Djaména à qui, nous avons toujours envoyé des correspondances », indique-t-il.
« Toutefois, suite à la différence qu’elle nous a fait savoir, en urgence hier nous avons fait une note d’information pour dire que si la solution n’est pas trouvée, le lundi nous rentrerons en grève sèche et illimitée et nous avons demandé à notre hiérarchie de mettre à notre disposition un moyen de transport pour nous qui sommes en brousse afin de regagner N’Djaména. Nous rappelons que par le passé, 2 préavis de grève ont été donnés mais que nous avons de main, à l’expiration de ces deux préavis nous n’avons pas observé la grève ainsi se justifie le présent préavis de 24heures », conclut-il.