À Mao, chef-lieu de la province du Kanem, un vendeur au Grand Marché a partagé des informations cruciales sur les prix de ces deux marques. Selon ses dires, il achète son ciment à 6000F auprès de ses fournisseurs de CIMAF Tchad et le revendant ensuite à 9000F aux consommateurs. En contraste, le ciment Dangote, importé du Nigeria à 5000F, est vendu à 10000F sur le marché local.
Ces différences significatives s’expliquent principalement par les coûts d’acquisition initiaux et les frais de transport associés. Le commerçant souligne que ces frais sont inévitables et représentent une partie substantielle du prix final payé par les consommateurs. Il insiste sur le fait que les marges bénéficiaires ajoutées par les détaillants ne représentent qu’une fraction du coût total.
Cette réalité économique expose les défis logistiques auxquels sont confrontés les distributeurs de ciment au Tchad. En plus des frais d’achat élevés, les coûts de transport depuis les fournisseurs jusqu’aux marchés locaux augmentent considérablement le prix de détail. Ces charges sont souvent exacerbées par les conditions géographiques et les infrastructures de transport limitées, rendant le ciment un produit coûteux pour les consommateurs finaux.
En conclusion, bien que les prix du ciment varient entre CIMAF Tchad et Dangote, ces différences sont principalement attribuables aux coûts de transport et d’approvisionnement. Les ménages tchadiens continuent de surveiller ces fluctuations de prix, influencées par les conditions économiques locales et les infrastructures de distribution.