Au cours d’un point presse animé ce mercredi, 27 mars 2024 au siège du parti Al Wassat, les 10 candidats dont les dossiers de candidature ont été rejetés par le Conseil Constitutionnel expriment leur mécontentement et annoncent des actions futures.
Pour ces 10 candidats, le Conseil Constitutionnel les a écartés de la course à la magistrature sur la base des raisons fallacieuses. Sur les 10 candidats rejetés, 9 sont originaires du centre du pays et sur 10 retenus 8 sont de la zone méridionale. Selon eux, le Conseil Constitutionnel a reçu l’ordre de tout faire pour disqualifier les candidats qui gênent et balisent l’autoroute de la dynastie qui sera consacrée dès le premier tour du scrutin.
Pour ces 10 recalés de la course à la magistrature, l’heure est grave et le tournant est décisif. Ils soulignent qu’hier le Président du PSF, Yaya Dillo est exécuté sans sommation et aujourd’hui on disqualifie fallacieusement des candidats qui ont le plus d’atouts pour sortir le Tchad du bourbier. «Demain, ce qui attend le Tchad sera indescriptible.», préviennent-ils.
Tout en lançant un appel aux forces vives de la nation de se mobiliser et faire usage de tous les moyens légaux pour sauver le pays de la dictature qui se dessine, les 10 candidats indiquent que la validation sans difficulté des candidatures des tenants de la Transition, l’imposture du Président du Conseil Constitutionnel, qui, selon eux, est un condamné de justice et récemment SGA du MPS, la composition non consensuelle de l’ANGE, sont des actes flagrants de transgression des lois et d’une navigation à vue. Ils récusent le Président du Conseil Constitutionnel et exigent que le processus électoral soit repris pour garantir sa crédibilité.
Pour finir, ils précisent qu’ils font face à un mur dressé, car les clercs tueurs d’espoir des peuples ont conçu des lois qui dénient tout droit de recours aux citoyens lésés. Ils annoncent des futures actions pour empêcher l’instauration d’une nouvelle dictature par le billet d’un flagrant faut processus électoral, car selon eux, permettre au MPS de gagner un mandat de trop par la fraude électorale est un crime pour le peuple tchadien ne mérite point de vivre.