L’avenue Général Doumro, plus connue sous le nom de Chari Lagouna à Goudji, est un axe vital pour la population du 2ème arrondissement de N’Djamena. Mais voilà, les travaux de réhabilitation de cette voie, censés mettre fin aux inondations récurrentes, avancent à pas de tortue. A quelques mois de la saison pluvieuse, la crainte d’un nouveau calvaire hante les riverains.
Depuis des années, l’avenue Chari Lagouna est synonyme de calvaire pour les habitants de Goudji. A chaque saison pluvieuse, les inondations transforment la voie en un véritable marécage, rendant la circulation impraticable et exposant les populations à d’innombrables désagréments.
Face à cette situation, l’Etat a décidé de prendre les choses en main en lançant des travaux de réhabilitation de l’avenue. Mais voilà, le chantier, qui a débuté il y a plusieurs mois, semble être au point mort. Les travaux avancent très lentement, laissant planer le doute sur leur achèvement avant la saison pluvieuse
La lenteur de l’exécution des travaux suscite l’indignation des riverains qui se posent des questions sur les responsabilités. Est-ce une défaillance du ministère de tutelle qui n’assure pas un suivi adéquat du chantier ? Ou est-ce l’entreprise contractante qui manque de moyens ou de diligence ?
En attendant de situer les responsabilités, l’urgence est de trouver des solutions pour accélérer les travaux et éviter aux populations de Goudji de revivre le même calvaire que les années passées.
L’avenue Chari Lagouna n’est pas seulement un axe de circulation important, mais elle abrite également plusieurs commerces et services. La lenteur des travaux affecte donc négativement l’activité économique de la zone et prive les populations d’accès facile à des commodités essentielles.
Face à cette situation, les habitants de Goudji lancent un appel à l’action aux autorités compétentes. Il est impératif d’accélérer les travaux de réhabilitation de l’avenue Chari Lagouna pour éviter de nouvelles inondations et garantir aux populations un accès décent aux services et commodités.