Malgré les dispositions des textes, lois et ordonnances interdisant et réprimant les mutilations génitales féminines, ces pratiques ont fait une recrudescence faramineuse dans la province du Mandoul durant cette année.
L’Association pour la Réinsertion des Enfants et la Défense des Droits de l’Homme (ARED) dans sa philosophie de lutte contre cette pratique a appelé tous les acteurs de lutte à une rencontre d’échange et de concertation pour la mutualisation des actions pour une lutte efficace et efficiente.
Il ressort de cette rencontre que les actions de lutte se font en disparate, les dignitaires coutumiers sensés être des acteurs deviennent des partisans et participent à la formation que pour de nom.
Face à cette situation, l’urgence est de laisser les dignitaires coutumiers de côté et se focaliser sur la sensibilisation des parents et des filles elles-mêmes qui sont les premières victimes sur les conséquences à court, moyen et long terme de la pratique en vue d’une véritable prise de conscience.