C’est derniers temps, la province du Moyen-Chari fait face à une cherté de vie qui inquiète sérieusement la population. La hausse des prix des denrées de première nécessité tels que les céréales, l’huile, etc… atteint son comble mettant les consommateurs dans le désarroi total.
L’augmentation des prix des produits vitaux pèse considérablement sur l’economie ou le revenu familial, surtout la poche des chefs des ménages qui impactent directement sur le pannier de la menagère.
Cette cherté de vie menace la tranquilité, la stabilité et la quiétude d’un foyer car elle provoque des crises sociales notamment l’incompréhension entre les couples.
À Sarh, chef-lieu de la province, le bic qui se vendait à 100F l’unité passe à 200F voire 300f dans certains coins, les rames des feuilles de 3000F passe à 7000F, la photocopie 25F la page passe à 50F la page, les céréales, les boissons, les hydrocarbures (essence, gaz oil, gaz, etc…) sont passés à une vitesse croissière.
Dépassée, la population se pose un tas de questions à savoir: où sont passés les défenseurs de lutte contre la vie chère ? Pourquoi cette brusque augmentation des prix? Que pensent ou disent les autorités provinciales et nationales ? C’est toujours la guerre en Ukraine ?
Les commerçants se fondent sur des arguments comme la fermeture des frontières, la surtaxe des dédouanements, le mauvais état des routes et la guerre en Ukraine pour justifier cette cherté de vie.
La population, désespérée, lance un cri de cœur à l’endroit des autorités locales et du gouvernement pour qu’une solution urgente soit trouvée avant que le pire n’advienne.