En ce Vendredi 26 Juillet 2024, le ministère de la Femme et de la Protection de la petite Enfance a marqué la Journée Internationale de la Tolérance Zéro envers les Mutilations Génitales Féminines par une conférence-débat d’envergure. Sous le thème “Les réalisations et défis de la lutte contre les mutilations génitales féminines”, un panel d’experts s’est exprimé pour sensibiliser et éduquer sur les dangers liés à l’excision des jeunes filles.
Le Dr Askemdet Obélix a mis en garde contre les risques mortels associés à cette pratique barbare, mettant en lumière les complications graves telles que les infections et les hémorragies. De son côté, Mme Djimtebaye Sali-gadja a souligné les actions de sensibilisation menées depuis 2018, notamment dans la province du Mandoul. Malgré ces efforts, le magistrat a rappelé la persistance des pratiques d’excision, appelant à une répression judiciaire sévère conformément à l’article 318 du code pénal.
Selon le magistrat, l’article 318 du code pénal, est puni d’emprisonnement entre 1 a 5 ans et d’une amende comprise entre 10.000 et 100.000f toute personne qui porte à l’intégrité de l’organe génitales féminin par ablation du clitoris, de lèvres ou encore de l’orifice vaginale entre autres.
Cette journée a ainsi souligné l’engagement du Tchad dans la lutte contre les mutilations génitales féminines, tout en mettant en avant l’importance de l’éducation et de la sensibilisation pour mettre fin à cette pratique préjudiciable pour les femmes et les jeunes filles du pays.