En cette période de forte canicule couplée au mois de saint de Ramadan, la glace est prisée par la majorité des tchadiens. Chacun cherche à boire de l’eau fraîche pour s’hydrater.
En temps normal, la barre de glace se vendait entre 750f et 1000f mais depuis le début du mois de ramadan, ce prix est multiplié par deux par les grossistes. Ainsi, la barre est vendue aujourd’hui entre 2000f et 2250f.
La raison avancée par les fabricants est les coupures intempestives d’électricité qui les oblige à utiliser les générateurs qui, à leur tour, consomment excessivement de carburant.
« L’augmentation du prix de la glace est dûe au manque d’électricité. Nous utilisons beaucoup de carburant pour travailler donc il faut aussi augmenter le prix pour s’en sortir », se justifie un vendeur.
Les clients, pour leur part, taxent les vendeurs de mauvaise foi.
« Ils se disent musulmans et ils escroquent sans pitié la population en cette période de Ramadan », se lamente un trentenaire.
Pour certains clients, le manque d’électricité n’est pas une raison convaincante pour augmenter le prix de la glace. Selon eux, les vendeurs sont habitués à ce jeu à chaque fois que le ramadan arrive.
« Ils accusent la SNE pour rien. C’est eux le problème. Comme les gens ne peuvent s’en passer des glaces pendant cette période, ils profitent pour augmenter le prix parce qu’ils savent que malgré tout les gens vont acheter », lâche une femme.
Tout compte fait, les vendeurs de glace profitent de la chaleur et du ramadan pour augmenter le prix de la glace et la population est obligée de payer malgré elle.
À cet effet, les responsables concernés et les défenseurs des droits des consommateurs doivent se mobiliser pour règlementer ce marché et rappeler à l’ordre ces commerçants véreux.