Enlevé puis le corps sans vie retrouvé, les voix ne cessent de lever suite à la disparition à Yaoundé du journaliste animateur et directeur d’amplitude FM Martinez Zogo.
À Douala quelques opposants politiques Edith Kah Walla du Cameroon People’s Party (CPP); Albert Moutoudou, de l’UPC MANIDEM; Sam Mbaka de l’Alliance des forces progressistes (AFP); Djeukam Tchameni (MDI); Njang Denis de Popular Action Party (PAP), ont exigé que justice soit rendue pour le cas de Martinez Zogo et tous les autres journalistes «ayant eu le malheur de subir des violences diverses dans l’exercice de leurs fonctions».
Ces imposants veulent que l’on mette en place une Commission d’enquête spéciale, conduite de manière indépendante et expéditive par un expert reconnu en criminologie. De plus, ils exigent une commission qui devrait être composée d’un membre de la profession judiciaire, d’un membre du clergé, d’un journaliste d’investigation et d’un membre de la société civile…
Selon les opposants, le rapport attendu de cette commission devrait être déposé sous quinzaine avec les conclusions amenant à l’arrestation immédiate des auteurs de ce crime crapuleux.
Ils se disent déterminés à faire échec à toutes ces personnes qui croient pouvoir impunément se livrer à toutes sortes d’actes arbitraires pour préserver leur pouvoir et leurs intérêts.
« Nous réaffirmons notre détermination à résister et à ne pas céder à la peur! Pour que recule cette violence et cette injustice, nous appelons les citoyens camerounais à user de tous les moyens non violents possibles pour agir contre les auteurs de ces abus et actes inacceptables, » indiquent-ils.
En signe de solidarité et de protestation, ils invitent les citoyens camerounais à se mettre en noir ce 25 janvier 2023 en soutien aux journalistes meurtris, emprisonnés et en danger! Mais aussi en noir le 27 janvier pour toutes les victimes de l’injustice et l’arbitraire qui tuent chaque jour ce pays.