cette dernière décennie, la plupart des établissements scolaires publiques a perdu ses lettres de noblesse. Si entre temps, les écoles publiques étaient reconnues comme une référence en matière d’éducation et de formation, la majorité ne l’est plus depuis un bon temps.
Ces derniers temps, certaines écoles publiques ressemblent beaucoup plus à un marché où chacun peut entrer, sortir comme bon lui semble et faire ce qui lui passe par la tête sans être inquiété de quoi que ce soit, qu’il soit élève ou enseignant.
Des élèves aux administrateurs en passant par les enseignants, rien ne va comme on le souhaite. Des enseignants complètement « libres et indépendants », des élèves zélés et des administrateurs «Je m’en fous».
Les enseignants ne sont pas suivis et se permettent de venir et de s’absenter comme ils veulent sous le regard aussi impuissant que complice de leurs supérieurs notamment les responsables des écoles.
Les élèves n’ayant pas les moyens nécessaires pour s’inscrire à des écoles privées sont abandonnés à leur triste sort, confrontés à l’épineuse problématique de la baisse de niveau et parfois à l’abandon même de l’école.
Un mois après le lancement officiel de la rentrée scolaire, plus du 1/3 des écoles publiques n’ont pas encore commencé les cours mais seront les premiers à anticiper les vacances sauf pour le cas des classes d’examen qui sont contraints par la date d’examen.
Si la question de la baisse de niveau est d’actualité ces dernières années, la principale faute revient aux acteurs du système éducatif qui ne mettent pas du sérieux aussi dans ce qu’ils font. Des techniciens aux enseignants, en passant par les administrateurs des écoles et les inspecteurs chargé de suivi, l’on note une passivité dans leurs actions.
Beaucoup d’autres choses handicapent le fonctionnement des écoles publiques notamment mais rien ne se fait concrètement pour sauver l’école publique tchadienne.
Le constat est vraiment alarmant et déplorable pour un si beau pays qui devrait accueillir même des étrangers et former, mais la réalité actuelle est trop difficile contrairement aux formations des années précédentes.
Il ne serait pas facile à apporter un changement immédiat, mais ma proposition en tant que jeune étudiant est que nos autorités du secteur éducatif mettent des inspecteurs influents, qualifiés et rigoureux dans chaque établissement public, question d’obliger les élèves et enseignants à respecter l’éthique, afin que le suivi et évaluation soient cordiaux; appliquer pourquoi pas le système du fonctionnement des établissements privés ; (…)
Juste un point de vue, je ne suis pas de la matière, mais ceux qui ont des vocations pour la chose pourront mieux apporter des pierres de contribution afin de solidifier cet patrimoine
Prôner également l’égalité entre les élèves, quelques soit le rang social