Il y a quelques années en arrière, l’Association pour le Marketing Social au Tchad (AMASOT) était citée comme une référence dans le domaine de la santé de reproduction, la lutte contre les IST/VIH/SIDA, le planning familial, la vente subventionnée des préservatifs etc.
Mais depuis ces dernières années, tout est supprimé par le DG de cette institution alors qu’il n’y a pas eu de changement quant aux sources de financement de l’AMASOT.
Avant de partir, l’ancienne DG aurait laissé près de 200 millions dans la caisse.
Les financements réguliers des partenaires étrangers ne manquent pas. Mais rien ne bouge au sein de cette institution.
Aujourd’hui, plusieurs employés sont menacés de licenciement pour des raisons financières.
Rencontré, le DG de l’AMASOT dit n’avoir aucune explication à donner quant à la suppression de prises en charge médicale et autres activités.
«À quel public je dois donner des explications ? Je n’ai pas besoin de descendre dans la rue et dire au public pourquoi j’ai supprimé les prises en charge médicale, » explique-t-il.
Entre temps, de plus proches collaborateurs du DG de l’AMASOT accusent ce dernier de verser dans la gabegie financière, la gestion monarchique des biens de l’institution (véhicules) etc…
Certains pensent que Dogblama Kada s’apprête à aller en retraite d’ici deux ans, raison pour laquelle il ne fait rien pour sauver l’institution qui a servi les Tchadiens pendant des années.
Pourquoi l’ancienne Présidente du Conseil d’Administration a démissionné? Pourquoi certains partenaires se retirent ? Où part l’argent propre de L’AMASOT généré par la location des bureaux de l’immeuble ?
La rédaction de Tribuneinfo.com ouvre un dossier spécial AMASOT pour vous informer de toutes ces questions.