La Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH) exprime avec profonde préoccupation l’incompréhension qui prévaut actuellement entre le Gouvernement et certains mouvements politico-militaires participant aux pourparlers de paix de DOHA.
«Suite à la récente décision du Gouvernement de retenir la date du 20 août 2022 pour la tenue du Dialogue National Inclusif et à certains calculs des uns et des autres, nuisibles au bon déroulement des pourparlers, certains représentants des groupes armés au pré-dialogue de DOHA ont décidé de suspendre leur participation, dénonçant ainsi les conditions du déroulement desdites assises, » s’inquiète la CNDH.
Elle exprime ainsi sa vive inquiétude face à cette incapacité des parties à trouver des compromis et s’interroge sur les conséquences que ces divergences pourraient avoir sur le bon déroulement des pourparlers de DOHA, du Dialogue National Inclusif, ainsi que sur I ‘après-transition.
C’est pourquoi elle rappelle que la non-participation au processus d’une partie des politico-militaires enlèverait assurément au DNI son caractère inclusif.
La CNDH appelle par ailleurs toutes les parties prenantes, Gouvernement et groupes politico-militaires, à un sursaut patriotique pour taire ces divergences et prioriser les intérêts supérieurs de la Nation.