Après plus d’un mois de vacances dans les différents établissements scolaires, les jeunes élèves de deux sexes confondus se livrent aux commerces pour préparer la rentrée scolaire de l’année prochaine.
Dans les grands carrefours, les marchés, les alentours des bars, on ne manque pas de les trouver. Avec les vacances annoncées, ceux-ci sont en quête de leur pitance journalière et aussi préparer la rentrée scolaire en octobre prochain.
Sur les tables, l’on peut voir les vins rouges, les whisky frelatés en sachet, les œufs, arachides et bien d’autres articles.
«C’est moi qui gère ma scolarité après le décès de mon père. Donc je fais les petits commerces pendant les vacances pour préparer la rentrée scolaire, » se confie Blandine une vacancière.
Visiblement ce commerce avantage plus d’un.
«J’arrive à avoir les bénéfices entre 3000 à 7500 f par jour,» ajoute-t-elle.
Comme Blandine, ils sont nombreux ces jeunes qui croupissent sous les arbres aux quartiers, dans les carrefours ou encore les marchés de N’Djamena en proposant divers articles.
Cependant il n’y a pas que les élèves qui se donnent à ces petits commerces. Les filles mère sont aussi dans le lot pour subvenir aux besoins de leurs progénitures.
«Cela fait 11 ans que je fais ce commerce de vente des whisky frelaté pour subvenir aux besoins et à la scolarité de mes enfant. J’étais tombée enceinte très jeune et mes parents m’ont mis à la porte et mon mari m’a abandonné. C’est pourquoi je fais ce commerce pour mes enfants, » explique Larissa.
Cependant comme toute activité, le commerce n’est pas sans risque. Et dans certains cas, ces filles sont exposées à toutes les formes de violence à de multiples dangers, notamment les vols, les viols, les agressions à main armée et bien d’autres .