Depuis l’annonce du Président du Conseil Militaire de Transition faisant mention de l’accélération du processus de recrutement de 5000 jeunes à la fonction publique, les choses se précisent.
En effet, selon les statuts règlementant les critères de composition de cette commission, plusieurs entités devraient être prises en compte.
La commission devrait être composée des agents du ministère de la fonction publique, celui des finances, les responsables syndicaux, ceux des diplômés en instance intégration, de la primature, de la présidence de la République, du ministère de la santé publique et ainsi que celui de l’éducation nationale.
À la surprise générale, une commission de 10 personnes dont cinq (5) issus du ministère des finances et du budget et cinq (5) autres du ministère de la fonction publique ont été mises en place pour le traitement de dossiers et de recrutement de ces 5000 jeunes.
Selon plusieurs jeunes en instance d’intégration, cette composition va à l’encontre des normes préétablies pour ce processus.
Une source au ministère de la fonction publique explique que la composition de cette commission n’est que provisoire. Car elle sera formée définitivement après la répétition des 5000 diplômés dans les différents ministères selon les besoins et les critères.
Selon la même source, après la répartition des 5000 diplômés dans les différents ministères, chaque ministère va en retour enverra enfin les profils demandés où le besoin se fait sentir et ou définir les critères selon le nombre attribué.
«Aujourd’hui, on a plus de 80 000 dossiers qui sont coincés dans les tiroirs de la fonction publique. Pour choisir les 5000 ce ne sera pas une mince affaire, » a indiqué la même source.
Les diplômés sans emploi, les autres syndicalistes et les autres ministères balaient ces explications de revers de main.
Pour eux, la composition de la commission est mal partie et ressemble à un positionnement des deux ministères impliqués ( Finances et fonction publique).