Au Tchad, les fonctionnaires, bureaucrates, arrivent aux bureaux avec des très grands retards. Les horaires de service ne sont pas respectés.
Si normalement le boulot commence à 7h, la réalité du terrain en dit le contraire. Car les bureaux sont souvent déserts pour des raisons infondées. Rares sont les fonctionnaires qui vaquent normalement à leurs activités.
Généralement, les bureaucrates ne viennent au bureau qu’à partir de 9h et quittent aux environs des 11h pour aller se restaurer en mettant des heures avant de retourner pour faire maximum 2h du temps au bureau puis rentrer.
Cette situation qui est devenue à la longue une habitude est aussi déplorable que lamentable C’est un véritable handicap au bon fonctionnement de l’appareil administratif tchadien.
Dans le secteur privé où la rigueur sur la ponctualité est de mise, les contractuels respectent à la lettre les horaires de service. Les heures d’arrivée, de pause et de fermeture sont bien connues et appliquées par tous.
Mais dans le service public où le suivi n’est pas rigoureux et/ou absent, l’on remarque un laisser-aller total. Les fonctionnaires, du dernier gradé au chef de l’institution, viennent comme bon leur semble et quittent ou rentrent quand il le désirent.
C’est pour cela qu’on remarque qu’à chaque fois qu’une visite inopinée d’une institution intervient, beaucoup de fonctionnaires ramassent des pots cassés par la suite.
Face à cette situation qui a pris tant d’ampleur et qui s’est installée comme règle au détriment de la réglementaire, tout le monde est interpellé à prendre conscience afin de sauver l’administration publique et faciliter les tâches.