“Une Analyse conceptuelle du sentiment anti-français au Sahel: Prévention de l’Extrémisme Violent” et ”Actions des femmes en matière de prévention de l’extrémisme violent : En quoi est-ce pertinent ?”, sont les deux (2) ouvrages présentés ce samedi 04 juin 2022 au Centre d’Études pour le Développement et la Prévention de l’Extrémisme (CEDPE).
Jeune chercheuse tchadienne au CEDPE depuis 2020 et passionnée des questions de paix et sécurité au Sahel, Josiane Darwatoye détentrice d’un master en Genre, Paix et Sécurité a particulièrement marqué son efficacité en passant à l’Union Africaine de 2018 à 2019 au Centre Africain d’Etudes et de Recherches sur le Terrorisme (CAERT) en Algérie.
Elle a produit à cet effet plusieurs articles scientifiques.
A propos du premier ouvrage “Une Analyse conceptuelle du sentiment anti-français au Sahel: Prévention de l’Extrémisme Violent”, l’auteure notifie que la question de la lutte contre le terrorisme dans le monde particulièrement en Afrique devient une situation préoccupante qui interpelle la responsabilité de la communauté internationale.
C’est pourquoi elle rappelle que cette analyse conceptuelle du sentiment anti-français au Sahel interpelle les puissances étrangères notamment la France et les États-Unis qui sont impliqués de manière significative dans la lutte contre les groupes djihadistes qui prolifèrent dans le Sahel.
C’est dans cette optique selon Josiane Darwatoye précise que l’accentuation de cette crise dans le Sahel fait naitre une interrogation au sein de la classe politique, de la société civile et de la population sur la volonté réelle des puissances étrangères à combattre les terroristes notamment la France qui est engagée en première ligne dans cette action en partenariat avec les autres puissances Européennes.
Dans cet ouvrage l’auteure fait un récapitulatif sur l’intervention française et les actions menés par les différentes corporations des populations des pays concernes à l’égard de la France.
En éclaircissant le 2e ouvrage ”Actions des femmes en matière de prévention de l’extrémisme violent : En quoi est-ce pertinent ?,” Josiane Darwatoye révèle que la croyance populaire veut que les femmes ne soient que des victimes de l’extrémisme violent ; pourtant, les récentes tendances terroristes dans la région du Sahel et du bassin du lac Tchad indiquent que les femmes s’éloignent progressivement de la trame de victimes pour endosser des rôles plus actifs ou ” de combattants ” au sein des groupes extrémistes.
Elle met la femme dans son rôle dans la société.
”Si les femmes sont à la fois victimes et auteurs de conflits, elles peuvent à l’inverse être des acteurs clés dans la prévention et la lutte contre l’extrémisme violent à tous les niveaux et capacités,” a-t-elle notifié dans son ouvrage.
L’ouvrage s’appuie sur les meilleures pratiques du terrain pour fournir des recommandations clés pour une participation significative et active des femmes dans les stratégies de prévention de l’extrémisme violent et dans l’élaboration des politiques.