Le 28 septembre, N’Djaména a été frappée par des pluies torrentielles qui ont submergé la ville, révélant une gestion défaillante de la part de la mairie. Alors que les inondations ont laissé des milliers de N’Djaménois luttant dans des eaux stagnantes, Mme Bartchiret Fatimé Zara Douga, maire de la ville, semble indifférente aux souffrances de ses concitoyens. En effet, sa préoccupation apparente pour les affaires « bureautiques » contraste fortement avec la détresse sur le terrain.
Malgré l’échec manifeste de l’opération de curage des caniveaux, qui aurait dû être effectuée en amont pour prévenir un tel désastre, la mairesse a choisi une approche déconcertante. Sur les réseaux sociaux, elle a partagé une sortie de « shopping », feignant d’être concernée par la situation. Son service de communication a déclaré que « la montée des eaux du fleuve Chari a conduit les autorités municipales à prendre des mesures nécessaires pour bloquer les canaux de drainage afin de prévenir toute éventuelle inondation ». Une déclaration qui frôle l’ironie : peut-on réellement parler de prévention alors que des milliers d’habitants subissent déjà les conséquences d’une inondation catastrophique ?
Cette situation met en lumière non seulement l’inefficacité du service municipal mais aussi le décalage entre les préoccupations de la mairie et les réalités vécues par la population. Les N’Djaménois méritent bien plus qu’une simple réaction tardive et superficielle face à une crise qui aurait pu être évitée.