Une dispute familiale a éclaté à Sarh, dans le 4ème arrondissement municipal, impliquant Remadji et ses frères et sœurs adoptifs suite à la vente d’une concession appartenant à leur défunt père.
Remadji, l’unique fille biologique de la famille, a récemment vendu une parcelle de terrain appartenant à son père décédé il y a près de 10 ans, afin de financer un projet entrepreneurial. Après la vente, elle a décidé de distribuer une somme de 50.000 francs à chacun de ses frères et sœurs adoptifs, ainsi qu’à leurs enfants qu’elle a pris en charge depuis leur jeune âge sous la tutelle de leur père décédé.
Cependant, les sept enfants adoptifs, désormais adultes, ont refusé cette somme symbolique et ont exigé un partage équitable de l’argent provenant de la vente. Ils argumentent que bien que n’étant pas les enfants biologiques du défunt, ils ont été élevés par lui depuis leur jeune âge et estiment donc avoir droit à une part équitable de l’héritage.
Face à cette impasse, Remadji s’est retrouvée dans l’incertitude et a décidé de consulter un cabinet d’avocats pour obtenir des conseils juridiques clairs sur la situation. De leur côté, les enfants adoptifs envisagent de porter plainte devant les juridictions compétentes pour faire valoir leurs droits à une part de l’héritage.