Dans le cadre de la transition politique au Tchad, les États-Unis ont exprimé une réaction nuancée, reconnaissant les progrès accomplis tout en soulignant les défis persistants. Le vote des 5 et 6 mai, qui s’est déroulé dans le calme, a été salué par Washington, malgré le regrettable bilan des célébrations post-électorales.
Le communiqué américain met en lumière les avancées notables du Tchad, notamment les pourparlers avec les groupes politico-militaires, l’instauration d’un dialogue national, l’adoption d’une nouvelle constitution par référendum, et l’organisation d’élections présidentielles. Ces étapes, bien que marquées par des lacunes, sont perçues comme des signes encourageants dans le processus de transition du pays.
Cependant, les États-Unis n’ont pas manqué de pointer du doigt les insuffisances qui ternissent ce tableau. Ils appellent les autorités tchadiennes à collaborer étroitement avec l’ensemble des acteurs nationaux, y compris les partis politiques et les organisations de la société civile, afin d’améliorer l’inclusivité et la transparence des institutions, essentielles pour la crédibilité des prochaines échéances électorales.
Ce positionnement américain traduit une volonté de soutenir le Tchad dans sa quête de stabilité et de démocratie, tout en le poussant à poursuivre ses efforts pour une gouvernance plus représentative et équitable. La communauté internationale, attentive aux évolutions tchadiennes, reste ainsi engagée dans l’accompagnement de ce pays vers un avenir prometteur.