En réponse aux protestations des médias concernant l’interdiction d’accès aux informations sur les personnes blessées lors des célébrations électorales, le ministre de la communication, porte-parole du gouvernement, M. Abderrahmane Koulamallah, via un communiqué de presse réaffirme le droit fondamental des journalistes à exercer leur métier en toute liberté.
Toutefois, il rappelle aux journalistes que le respect du secret médical est une priorité absolue et qu’il est inacceptable d’autoriser une intrusion de la presse dans les formations hospitalières.
Selon lui, parmi les patients hospitalisés, certains ont été blessés lors d’un accident de circulation et n’ont aucun lien avec l’événement lié à la proclamation des résultats de l’élection présidentielle.
Pour le ministre Abderamane Koullamallah, l’hôpital est un lieu sacré où la confidentialité médicale doit être préservée à tout prix.
« Les journalistes ne peuvent rapporter des informations qu’avec le consentement des individus concernés, mais il est impératif de respecter la vie privée des patients et de n’es pas les filmer sans leur consentement. », souligne le ministre dans son communiqué.