Un collectif de 29 opérateurs et ingénieurs du champ pétrolier tchadien, recrutés par la société de sous-traitance CETEC et mis à la disposition de la CNPCIC, a exprimé son mécontentement ce mercredi 6 mars 2024. Ils réclament un contrat direct avec la CNPCIC, dénonçant la précarité de leur situation après deux années de service.
Selon le porte-parole du collectif, M. Hamadou Ali Wari, après une formation d’un an, les employés avaient été déployés à Koudalwa avec la promesse d’un renversement à la CNPCIC sur la base du mérite et de la performance, avec à la clé un Contrat à Durée Indéterminée (CDI).
M. Wari souligne qu’après deux années de contrat, conformément à l’article 59 du code de travail tchadien, ils ont droit à un CDI. Cependant, CETEC leur a proposé un nouveau contrat de 3 jours aux mêmes conditions, sans quoi un nouveau personnel serait recruté.
Le collectif affirme avoir entrepris des démarches pour trouver une solution à l’amiable, mais sans succès. M. Wari qualifie la situation d’esclavagisme moderne et refuse de cautionner l’exploitation de l’homme par l’homme.
Le collectif appelle à la prise en compte de ses revendications et menace d’organiser un sit-in dès samedi devant l’ambassade de la Chine si aucune satisfaction n’est obtenue.