Dans un communiqué publié ce dimanche 25 février, la Cédéao a déclaré «lever les sanctions financières et économiques à l’encontre de laRépublique de Guinée » et «lever les restrictions sur le recrutement des citoyens de la République du Mali pour des postes au sein des institutions de la Cédéao».
L’organisation régionale avait convoqué samedi un nouveau sommet extraordinaire afin de discuter de «la politique, la paix et la sécurité dans la République du Niger», ainsi que «les récents développements dans la région». La levée de sanctions contre la Guinée et le Mali n’avait pas été précisée lors de l’allocution finale d’Omar Alieu Touray, le président de la Commission de la Cédéao samedi en fin de journée.
Des sanctions aussi levées contre le Niger
En Guinée, la Cédéao avait interdit les transactions financières avec ses institutions membres un an après l’arrivée au pouvoir du colonel Mamadi Doumbouya, qui a renversé le président Alpha Condé en septembre 2021. Lundi, le chef de la junte a annoncé par décret la dissolution du gouvernement en fonction depuis juillet 2022. Au Mali, qui a connu deux coups d’État en 2020 et 2021, le bloc régional avait imposé des sanctions économiques et financières qu’il avait levées en juillet 2022, quand la junte au pouvoir avait annoncé son calendrier de transition.
La Cédéao «a décidé de lever avec effet immédiat» les plus lourdes sanctions imposées au Niger depuis la prise du pouvoir à Niamey d’un régime militaire qui a renversé le président élu Mohamed Bazoum en juillet, a annoncé Omar Alieu Touray samedi après-midi. Les frontières et l’espace aérien nigérien seront rouverts, les transactions financières entre les pays de la Cédéao et le Niger de nouveau autorisées, et les avoirs de l’État nigérien dégelés, «pour des raisons humanitaires», a-t-il déclaré.
TribuneEchos avec AFP.