Le 6 janvier 2024 dans le village de Kagbé, situé dans le canton Ngalo du département du Barh Sara un jeune a coupé la main d’une fille qui aurait refusé ses avances.
La jeune fille a tragiquement perdu sa main gauche après avoir repoussé les avances d’un prétendant nommé Djounoutangué, originaire du village voisin de Bédang.
D’après les informations rapportées par Têcor Média , le drame a débuté lorsque Djounoutangué a fait une déclaration d’amour à la jeune fille, qui a répondu par la négation. Mécontent de ce refus, le fameux Djounoutangué a décidé de prendre des mesures drastiques.
C’est ainsi il a élaboré un plan pour tendre une embuscade à la jeune fille et lui ait attaqué alors qu’elle rentrait d’une visite parentale. Armé d’une machette, Djounoutangué a porté un coup violent à la tête de la jeune fille.
Bien qu’elle ait réussi à esquiver partiellement l’attaque avec agilité, la lame de la machette a cruellement touché le poignet de sa main gauche.
Transportée en urgence à l’hôpital de Moïssala, l’équipe médicale a constaté que seule une fine couche de peau retenait la main au bras. L’amputation d’urgence a été la seule option pour sauver la vie de la victime.
Jusqu’à présent, Djounoutangué demeure introuvable malgré les efforts coordonnés des gendarmeries de Béboro et Moïssala, ainsi que des chefs traditionnels mobilisés dans la recherche.
Le drame de Kagbé met en lumière l’urgence d’une sensibilisation accrue sur les violences basées sur le genre, tout en soulignant la nécessité d’une action rapide pour traduire en justice ceux qui perpétuent de tels actes odieux au sein de la société indique Têcor Médias.