Ces enfants que l’on qualifie des enfants adoptifs sont là plupart des mineurs qui sont exploités dans les ménages comme des machines à travail.
Ils sont envoyés par leurs parents habitants dans la plupart les villages, qui espèrent voir leurs enfants avoir une bonne éducation et réussir comme tout autre. Malheureusement, ces enfants se confrontent à d’autres réalités une fois, en ville et plus précisément la capitale. Ils font objet de nombreuses maltraitances de la part de leurs tutrices ou tuteurs.
Qu’ils soient garçons ou filles, dans certains ménages ils font tous les travaux ménagers pour le grand bonheur de leurs tuteurs ou tutrices mais surtout pour les enfants de ces derniers qui se contentent de passer la majeure partie de leur temps devant le téléviseur et autres loisirs.
Bien que les garçons s’occupent de certaines tâches ménagères, ce sont les filles qui sont véritablement les machine à travail dans beaucoup de ménages. Nettoyer la maison, faire la vaisselle et la cuisine, laver les habits et les enfants, telles sont les tâches quotidiennes qu’elles exercent à longueur de journée et parfois même la nuit. Elles sont les premières à se lever et les dernières à se coucher. Elles s’occupent de tout et de rien.
Bien que ces enfants dits adoptifs donnent de leur temps jour et nuit pour le bonheur de toute la maison, ils subissent des sévices corporels pour telle ou telle faute commise infime soit-elle. Leurs tuteurs ou tutrices leur frappent à coup des fouets. Parfois ces enfants sont privés de manger pour la moindre erreur.
Il y a une différence de traitement entre les enfants adoptifs et ceux des tuteurs ou tutrices. Certains bénéficient de la faveur de ces derniers qui leur écrivent à l’école. D’autres par contre, se contentent de s’occuper des tâches ménagères sans bénéficier de l’éducation que leurs parents espéraient avant de les envoyer à ces bourreaux qui leur servent des tuteurs ou tutrices. Pendant ce temps, leurs parents au village ne savent pas ce que ces enfants traversent.
Ne pouvant plus supporter ces différentes formes de maltraitances, bon nombre de ces enfants fuient la maison et s’exposent à d’énormes risques. Les garçons deviennent ce que l’on appelle “enfants de la rue” comme si la rue a donné naissance une fois. Les filles s’adonnent à la prostitution pour survivre.
Face à cette situation qui irrite, les parents doivent pouvoir savoir à qui il faut confier sa progéniture. Les tuteurs ou tutrices doivent retenir un enfant adoptif ne doit jamais être une machine à travail mais un enfant qui mérite une bonne éducation et de l’attention. Que e ministère de la protection de la petite et les organisations internationales œuvrant pour le bien-être des enfants viennent en aide à ces enfants qui subissent et sont soumis à toutes formes de maltraitances.