Dans le cadre de la commémoration de la journée internationale de la traite des personnes, l’ARED (Association pour la Réinsertion des Enfants et la Défense des Droits Humains) a commémoré ce lundi 31 juillet la journée dite de la traite des personnes. C’était autour du thème : “œuvrer pour minimiser la traite des personnes au Tchad “.
La sensibilisation dans la ville a débouché sur un message de plaidoyer au Gouverneur de la province du Mandoul en faveur du respect des textes concernant la protection des personnes et de la dignité humaine.
C’est l’occasion pour Raadoumadji Magloire Naskida, chargé de projet autonomisation des femmes à ARED, de faire le point sur la situation de la traite des personnes sous ses différentes formes au Tchad et particulièrement dans le Mandoul.
Selon lui, les auteurs et complices de déportations, de tortures et séquestrations des personnes ne sont guère inquiétés du simple fait qu’ils ne sont jamais condamnés par la justice.
Le Gouverneur de la province du Mandoul, le Général Adoum Forteye Amadou a, quant à lui, reconnu l’apport de l’ARED dans la lutte contre les différentes formes de violences dans le Mandoul. Pour lui, la traite des personnes est proscrite par les textes de la République signés par les plus hautes autorités.
Cependant, il appelle les responsables de la sécurité à veiller au grain à la protection de la population avant de dire qu’il est disposé à accompagner l’ARED dans cette lutte.