Le 7e art perd sa valeur dans le milieu jeune au Tchad. Pourtant porteur et cadre idéal pour véhiculer les messages de changement de mentalité, le cinéma est tous azimut oublié sinon négligé par plus d’un.
Noubainguerassem Jonathan jeune réalisateur et cinéaste tchadien, soucieux du domaine depuis son jeune âge s’est approprié le 7e art.
Ce dernier est entré par passion dans le cinéma depuis 2008 à travers des troupes théâtrales dans les églises et quelques groupes culturels.
Persévérant, Noubainguerassem Jonathan a été acteur dans plusieurs séries (court et long métrage) notamment Amina Ngafassia, Fantasme du DG, Chasse aux braconniers, As de N’Djaména. Ce jeune a participé à plusieurs rencontres internationales telles que le Fespaco au Burkina Faso, Rencontre Audiovisuelle de Douala, FECAS SAO de N’Djaména pour ne citer que celles-là. Il a été invité officiellement au FESTICO au Cameroun qui se tiendra du 20 au 24 Juin en cours. Pour lui, le cinéma est une porte ouverte pour beaucoup d’opportunités.
Il a été lui même auteur réalisateur de quelques films : Mal Dominant, Conflit Eleveur-Agriculteur, Le Comptable, Scénariste et assistant réalisateur du film Un homme sans cœur. Mais surtout l’organisateur de la première édition du Festival couleur du Mandoul.
Les difficultés sont légions dans le domaine selon le jeune cinéaste et c’est ce qui freine son épanouissement. Il s’agit entre autres de manque de soutien, manque de cadre idéal pour les formations des jeunes, le manque de producteurs, la méconnaissance du domaine par la jeunesse.
Il lance à cet effet, un cri de cœur aux personnes de bonne volonté et au gouvernement à travers le ministère de la culture de faire du cinéma une priorité. Surtout soutenir l’organisation de la 2e édition du Festival couleur du Mandoul pour le mois de décembre prochain.