La lecture est une activité faite afin d’élargir sa connaissance. Elle permet au lectorat de s’informer, de développer son empathie, d’améliorer son activité cérébrale, d’enrichir son expression et consolider sa maîtrise de la langue. A cet effet, la lecture devient une activité très bénéfique et demeure un manque à gagner dans les pays du Tiers-Monde.
Etant une activité qui prend de l’ampleur à travers le monde, au Tchad, partant de l’Afrique toute entière, la lecture n’est pas reçue comme un facteur de développement intellectuel.
La lecture et le peuple tchadien ne font pas bon ménage. Le peuple tchadien n’a pas cette culture. Il aime tant l’oral que l’écrit. Il ne s’agit pas seulement des lecteurs ambulants qui souffrent de cette anémie mais aussi des enseignants et apprenants.
Étant donné que cette paresse a commencé à traîner dans la boue, les enseignants eux-mêmes, ces derniers ne lisent que s’ils veulent préparer un cours. Ensuite, les élèves lisent que lorsqu’ils ont un examen. C’est pourquoi, on constate que beaucoup sont branchés aux postes récepteurs et à la musique qu’aux journaux et œuvres littéraires moins encore à la presse en ligne. Lire c’est boire et manger.
“L’esprit qui ne lit pas maigrit comme le corps qui ne mange pas” affirme Victor Hugo. La lecture nourrit l’esprit.
On se demande s’il est encore possible que le peuple tchadien prenne conscience et faire de la lecture sa priorité?
Il est audacieux de lancer un cri de cœur à la jeunesse de bien embrasser la lecture pour un développement durable d’un pays de sous-région comme le Tchad. Car, la lecture est la clé de tout développement.