L’État a investi des milliards pour le bitumage des rues de la capitale. Malheureusement, ces rues sont de plus en plus prises par le phénomène d’ensablement sous l’œil laxiste des autorités communales.
Les rues des quartiers résidentiels reçoivent chaque jour un coup de balai au grand dam des rues certains quartiers de la capitale. Beaucoup des rues de la ville ne ressemblent pas à des rues bitumées alors qu’elles sont faites à coup des milliards. Elles sont englouties par le sable et ne sont visibles que sur 4 ou 5 mètres de large.
Beaucoup de questions taraudent dans la tête des N’Djaménois qui se demandent pourquoi investir des sommes faramineuses si l’entretien n’est pas le maître mot. Les autorités communales emploient des techniciens de surface pour le nettoyage de ces rues mais seuls quelques quartiers sont concernés comme si les autres quartiers ne font pas partie de la ville.
Certaines rues de nombreux quartiers ne reçoivent qu’une fois toute l’année ou presque pas un coup de balai. Cette absence des techniciens de surface contribue efficacement à leur ensablement qui favorise les inondations. Car, le sable empêche les eaux de pluies de couler bien que ces rues soient bitumées.
En cette période où le ciel est menaçant, les autorités communales de la capitale doivent revoir leur politique de nettoyage des rues. Car, toutes les rues et tous les quartiers se valent alors la politique de ciblage pour le nettoyage devrait disparaître de leur agenda politique.