Réunis sous une corporation appelée « Groupe de concertation des acteurs politiques » (GCAP), 14 partis politiques ont décrié la nationalisation des actifs pétroliers après le scandale de la SHT.
Le GCAP rappelle les risques liés à une telle décision. « Une telle décision de nationalisation bien que réfléchie dans certains pays d’Amérique latine, leur a valu des conséquences économiques et financières estimées à plusieurs milliers de milliards de dollars tant au titre des pertes qu’au titre des dommages et intérêt à verser aux sociétés dont les actifs sont nationalisés » a relevé le GCAP dans le communiqué de pressé signé ce 4 avril 2023 par Max Kemkoye, président de l’UDP, par ailleurs membre du GCAP.
Pour les partis politiques membres du GCAP, la nationalisation des actifs pétroliers, faut-il le rappeler, est une décision sensible et surtout très complexe qui requiert une soigneuse et méticuleuse évaluation des conséquences tant sur l’équilibre économique, les relations commerciales, les relations avec les partenaires internationaux et investisseurs étrangers qui devraient s’adosser sur une analyse approfondie des conséquences économiques et politiques dans ce contexte de mondialisation où domine le désengagement de l’Etat.
Enfin, le GCAP, tout en s’opposant à cette décision clientéliste, appelle les syndicats sérieux et la société civile défenseure des droits des citoyens à être solidaire de ces initiatives pour freiner cette transition mafieuse, clientéliste et destructrice, conclut le communiqué.