Avec l’élargissement de la capitale et l’accroissement de l’exode rural, les bailleurs se frottent les mains et y trouvent leurs comptes. Ces 2 raisons poussent leurs bailleurs à augmenter de manière exponentielle le loyer.
Cette situation s’explique par une forte hausse de la demande et une faible offre. Certains bailleurs interrogés affirment que construire dans la capitale nécessite beaucoup de moyens. Ils dépensent conséquemment en construisant alors ils sont obligés de récupérer le plutôt possible les sommes dépensées pour se lancer dans d’autres constructions.
Même dans les quartiers périphériques, cette situation reste perceptible. Une chambre non électrifiée est accessible entre 10.000 à 15.000 FCFA le mois et parfois l’eau manque. Une chambre électrifiée et où il y a de l’eau coûte 25.000 à 30.000 FCFA.
Beaucoup de locataires disent être obligés de prendre ces chambres car leur sécurité en dépend et ils ne peuvent dormir à la belle étoile. D’autres se constituent en groupe pour louer ne serait-ce qu’une chambre. “On s’est associé en groupe de 6 personnes pour prendre une chambre qui nous coûte 15.000 le mois”, fait savoir un jeune débrouillard à Ambatta.
Face à ce calvaire que vivent les locataires de la capitale, les autorités communales à l’instar d’autres capitales africaines sont interpellées à réglementer les prix de loyer afin de soulager les locataires N’Djaménois.