La Cour d’Appel de N’Djaména a condamné Mahdi Ali, leader du mouvement rebelle, le Front pour l’Alternance et la Concorde au Tchad (FACT) et quelques 400 de ses combattants faits prisonniers lors de l’offensive lancée en avril 2021 à une prison à vie et à payer solidairement une somme 20 milliards de FCFA à titre de dommages intérêts à l’Etat tchadien et 1 milliard de FCFA aux ayant droit du feu président du Tchad, le Maréchal Idriss Déby Itno.
Selon l’avocat commis d’office des prisonniers du FACT, Me Lokouldé Francis aux micros de nos confrères de RFI, le juge n’a pas pris en compte leur argumentaire et le droit n’a pas été dit. Toutefois, il y aura un pourvoi en cassation devant la Cour Suprême. Au regard de cette condamnation, Me Lokouldé Francis n’a pas manqué de relever que l’une des résolutions du dialogue national inclusif et souverain n’a pas été pris en compte. Il est question à l’issue du dialogue national inclusif et souverain de d’amnistier et libérer tous les prisonniers de guerres et politiques. Malheureusement, ce n’est pas le cas avec le verdit de la Cour d’Appel tombé hier 21 mars 2023.