Par une conférence de presse animée ce lundi 13 février 2023 à N’Djaména, la directrice générale de la Société Tchadienne des Eaux(STE), Mme Koubra Hisseine Itno interpelle les utilisateurs des forages d’eau privés à finalité industrielle ou commerciale sur le traitement de ces eaux avant la consommation et ce, de manière périodique.
L’objectif de cette conférence de presse est d’interpeller les utilisateurs des forages privés à finalité industrielle ou commerciale dans les zones desservies du périmètre de délégation de service public d’eau potable et l’urgence de leur régularisation.
Dans son liminaire, Mme la Directrice Générale de la STE, Koubra Hisseine Itno souligne que les articles 38 et 47 du code de l’eau consacrent l’exclusivité du service public de l’eau potable de l’exploitant principal d’une part et interdisent la réalisation et l’exploitation des nouveaux forages privés à finalité commerciale ou industrielle d’autre part.
Pour elle, c’est dans ce contexte que beaucoup des établissements industriels ou commerciaux comme les boulangeries, les stations de lavage, des entreprises des mises en bouteille des boissons, des hôtels,… qui disposent et utilisent des forages privés au détriment des branchements de la STE sur l’ensemble des 19 villes concédées et dans les zones bien alimenté, sont en porte à faux.
D’où la raison poursuit-elle, de cette communication pour interpeller ces sociétés et de se rapprocher des services de la STE pour une mise en conformité de leur situation.
Un délai de 8 jours francs à compter de ce jour leur est accordé.
Outre le cadre réglementaire évoqué, Koubra Hisseine Itno affirme qu’un branchement sur le réseau de la STE offre de multiples avantages notamment sur le coût, la qualité de l’eau fournie, la disponibilité de l’eau du branchement entre autres.
Pour finir, la directrice générale de la société tchadienne des eaux Mme Koubra Hisseine Itno invite la population qui souhaite disposer de branchement, de se rapprocher des services de la STE pour bénéficier de 50% de rabais jusqu’à trois (3) mois à compter d’aujourd’hui.