Conduire un engin n’est pas juste le fait de prendre un volant et se mettre sur la route mais plutôt de connaître parfaitement le code de la route avant de se lancer d’où le port obligatoire de casque par les conducteurs de moto est une nécessité pour tous.
En effet, les traumatismes crâniens sont la cause principale de handicaps lourds et de décès parmi les motocyclistes. On enregistre un taux très élevé des décès dû aux accidents de circulation rien que pour l’année 2022. La plupart ne portaient pas de casque de sécurité.
D’emblée, les tchadiens sont connues pour le non respect des lois et les règles da la société, le cas du port de casque par un conducteur et son passager est une obligation que ces derniers ignorent complètement tantôt par l’ignorance ou par nativité.
Ils suffit juste de faire un petit tour dans la ville de Ndjamena pour se mettre à l’évidence que 98% des tchadiens qui roulent à motos ne portent pas de casque de protection sur la tête hors il va de leur sécurité.
Pourtant selon l’article R431-1 du code de la route, tout conducteur ou passager d’une motocyclette, d’un tricycle à moteur, d’un quadricycle à moteur ou d’un cyclomoteur doit être coiffé d’un casque de type homologué. Cette décision est difficile pour la police nationale d’appliquer pourtant il va de leur devoir.
«Nous sommes bientôt en mars et avec cette chaleur qui va porter le casque ? Laissez ça pour les blancs là-bas, » affirme un clandoman qui conduit lui aussi sans casque.
Cependant sous la gouvernance du feu Marchal IDRISS Deby Itno, le port du casque à été imposé par un décret qui à vu naître des tensions entre les manifestants et le groupement mobile d’intervention de la police (GMIP) causant des pertes en vue humaine. Ce décret à été depuis glissé dans un tiroir sans lendemain.