Il y a un an, la nuit du 18 juin a laissé une empreinte indélébile dans les mémoires des habitants de N’Djamena. Le principal dépôt de munitions de l’armée, situé à Goudji dans le 2e arrondissement, a été le théâtre d’une explosion dévastatrice qui a retenti aux alentours de 22 heures, secouant toute la capitale et réveillant ses habitants en pleine nuit.
Les flammes se sont rapidement propagées depuis la poudrière, entraînant des pertes tragiques : plus de neuf victimes et 46 blessés, selon le rapport officiel.
Ce drame a laissé des cicatrices profondes au sein de la communauté, tant sur le plan matériel que psychologique.
Un an après cet événement tragique, les conséquences de cette catastrophe sont encore visibles dans les quartiers d’Amsinéné, de Goudji et d’autres zones de la ville. Les souvenirs de cette nuit fatidique persistent, que ce soit à travers les signes tangibles de destruction ou les souffrances invisibles des survivants.
Malgré les promesses gouvernementales d’une enquête approfondie pour éclaircir les circonstances de cette explosion, les résultats tant attendus n’ont jamais été divulgués. L’origine de ce drame demeure un mystère, alimentant l’inquiétude et les interrogations au sein de la population.
Le souvenir de cette tragédie continue de hanter N’Djamena, rappelant l’importance cruciale de la sécurité dans les installations militaires et la nécessité d’une transparence dans la gestion des crises.