Dans la nuit du 8 janvier 2025, aux environs de 19h45, un groupe de 24 individus armés a mené une attaque coordonnée contre les gardes de faction devant le portail de la Présidence de la République à N’Djaména. Se faisant passer pour des civils en panne de véhicule, les assaillants ont ouvert le feu, tuant deux militaires et blessant grièvement cinq autres.
Face à cette attaque violente, les forces de défense et de sécurité ont rapidement réagi, neutralisant 18 des assaillants sur place. Six autres, blessés au cours de l’affrontement, ont été capturés et transportés à l’hôpital sous surveillance pour recevoir des soins.
Une enquête en cours pour identifier les responsables
Le Parquet d’Instance de N’Djaména a immédiatement dépêché des équipes pour constater les faits et entamer des investigations. Les charges retenues incluent des crimes d’assassinat, des coups et blessures volontaires, et des tentatives d’atteinte à l’ordre constitutionnel. Les autorités s’efforcent désormais d’identifier les instigateurs et complices de cet acte grave afin de les traduire en justice.
Une attaque qualifiée de tentative de déstabilisation
Le Procureur de la République, Oumar Mahamat Kedelaye, a fermement condamné cet acte qu’il qualifie de complot contre l’État et de participation à un mouvement insurrectionnel. Les enquêtes ouvertes visent à garantir que les responsables subissent toute la rigueur de la loi.
Cette attaque, qui visait directement l’un des symboles de l’État, marque un épisode préoccupant dans la sécurité nationale. La vigilance reste de mise alors que les autorités poursuivent leurs investigations pour assurer la stabilité et la justice.