La saison des pluies de cette année a laissé des traces sur les routes bitumées de N’Djaména, la capitale tchadienne, provoquant une dégradation visible de la chaussée. Ce phénomène a entraîné l’apparition de nids-de-poule et de sections endommagées sur plusieurs axes principaux, créant un véritable défi pour l’entretien des infrastructures routières.
Pour remédier à cette situation, une réunion a eu lieu ce mercredi 6 novembre 2024, présidée par le Ministre des Infrastructures, du Désenclavement et de l’Entretien Routier, Aziz Mahamat Saleh, en présence de sa Secrétaire d’État aux Infrastructures, chargée de l’Entretien Routier, Haoua Abdelkerim Ahmady Bakhit, ainsi que des responsables techniques de divers organismes concernés étaient présents pour identifier et planifier les actions nécessaires.
D’après les rapports de l’Agence d’Entretien Routier (AGER), ce sont près de 22 rues de N’Djaména qui présentent des nids-de-poule et des dégradations nécessitant une intervention rapide. L’objectif est de sauvegarder la chaussée et prolonger la durée de vie des infrastructures existantes. Le Ministre Aziz Mahamat Saleh a donc donné des instructions claires aux équipes techniques et aux institutions sous tutelle, dont l’AGER et le Fonds d’Entretien Routier (FER), pour démarrer sans délai les travaux de réparation.
Au cours de la réunion, les discussions ont également porté sur les partenariats existants. Une convention a en effet été signée avec l’Office de Génie Militaire et de la Production (OGEMIP) et l’Association RECYDEP, qui participent aux opérations de colmatage. Grâce à ce partenariat, des réparations ont déjà été effectuées sur l’avenue Djibrine Kerallah par l’OGEMIP, et des actions similaires sont en cours sur le boulevard Ibrahim Abatcha et l’avenue Nadjingar Jacques avec l’aide de RECYDEP.
Conscient des effets de l’abondante pluviométrie de cette année sur la détérioration précoce des routes, le Ministre des Infrastructures Aziz Mahamat Saleh a demandé à ses équipes techniques, en particulier à la Direction des Voiries Urbaines, au FER et à l’AGER, de mettre en place des stratégies pour faire face à ce défi récurrent. L’élaboration de solutions durables pour les infrastructures routières de la capitale est désormais une priorité.