Depuis plusieurs années, les hôpitaux publics sont confrontés à des pratiques néfastes telles que l’absentéisme des agents et le détournement de médicaments. Malgré les efforts du gouvernement pour remédier à ces dérives, notamment par la construction d’infrastructures, recrutement du personnel et aussi à l’augmentation du budget de fonctionnement, la situation reste inchangée.
L’un des principaux problèmes réside dans les comportements égoïstes et malhonnêtes au sein du personnel médical. Nous assistons à une prolifération inquiétante des cliniques privées, souvent détenues par des agents de santé qui y consacrent la majeure partie de leur temps, alors qu’ils sont rémunérés par les fonds publics. Ainsi, les hôpitaux publics sont délaissés au profit de structures de santé privées, et les priorités semblent se déplacer vers d’autres horizons.
La majorité des patients sont orientés vers ces cliniques, dont les bénéficiaires proviennent principalement des classes les plus favorisées. Dans ce contexte, de nombreux employés de ces cliniques sont en réalité des fonctionnaires d’hôpitaux publics qui abandonnent leurs postes pour exercer ailleurs. Les hôpitaux publics se retrouvent ainsi désertés, laissant les patients les plus vulnérables sans soin.
De surcroît, un certain nombre d’agents s’enrichissent illégalement aux dépens de l’État, tandis que les détournements de médicaments deviennent de plus en plus fréquents. C’est un véritable gâchis ! L’État subit une perte considérable, aggravée par des files d’attente interminables dues à l’absentéisme récurrent du personnel soignant.
Il est crucial de rappeler que ces pratiques paralysent un système sanitaire déjà fragile. L’État doit une fois encore prendre des mesures adéquates pour éradiquer ces comportements indésirables qui compromettent la qualité des soins dans nos hôpitaux publics.