A propos des inondations dans la ville de N’Djaména, I’on n’en dira jamais assez. Tous les maires qui se sont succédé ont lamentablement échoué. lls excellent plutot dans
Par essence, la mairie a pour mission principale la satisfaction des besoins quotidiens de la population. Mais cette mission est détournée. Lutter contre les inondations est une question de volonté. Les faits et gestes des responsables en charge de la mairie laissent croire que cet aspect est loin d’être une priorité moins encore, inscrit dans leur programme.
C’est ce manque de volonté des autorités communales qui a conduit l’ancien directeur de la voirie Ahmat Larry de jeter l’éponge un mois après sa nomination. D’ailleurs, il l’a relevé quelques heures après sa démission.
Le grand canal qui quitte Chari-Mongo jusqu’a Diguel est débordé. Car, il n’est pas curé, donc bouché. A ce jour, il ne peut plus contenir les eaux de pluies et les conduire vers le point de chute. Le sable et les bouteilles en plastique ont rempli ce canal.
Dans certains quartiers de la capitale, les déchets extraits des caniveaux ne sont pas enlevés et ont retrouvé leur lit après quelques pluies. Pendant ce temps, les communes d’arrondissement et la mairie centrale tournent les pouces. Aucun moyen n’est déployé pour faire le nécéssaire. Entretemps, la mairie se lance dans les dépenses de prestiges à l’exemple de la réfection de la résidence privée. Pourtant les priorités sont bien ailleurs que dans les réfections des résidences.
Face à cette situation, si rien n’est fait en urgence, la ville de N’Djaména connaîtra une fois de plus l’inondation et le nombre de malades de Paludisme et de choléra va augmenter. Car, les riverains sont exposés aux intempéries telles le paludisme,le choléra et autres maladies.. L’air est ainsi pollué par le fait des eaux qui ne s’écoulent pas et sont devenues puantes. La déléguée générale du gouvernement doit rappeler les differents maires à l’ordre afin de soulager un tant soit peu la popuation.