Sur le site des sinistrés de la forêt claire de Farcha Milezi dans le 1er arrondissement de Ndjamena, plus de 1893 ménages des sinistrés sont abandonnés à leur triste sort
Ils étaient au départ 2.335 ménages inscrits il ya plus de cinq mois; à ce jour, il ne reste que 1893 qui se débrouillent comme ils peuvent pour se maintenir en vie. Les 442 autres ménages ont regagné leur domicile respective pour essayer de tout reconstruire en commençant d’abord par la fabrication des briques.
Un tour ce lundi 13 Mars 2023 a permis de constater les faits. Le site de Farcha est quasi inerte alors qu’il ya encore quelques mois, les véhicules des organisations humanitaires, les hommes de bonne foi et autres faisaient des navettes avec des dons composés de vivres et de non-vivres. Cette situation a brusquement changé depuis que l’eau s’est retirée laissant les zones inondées habitables.
Selon le point focal du site mandaté par le ministère du genre et de la solidarité nationale, Mme Amné Ahmat, aucune aide n’est arrivée depuis Décembre. ” La dernière fois qu’une aide était arrivée à l’endroit des sinistrés, c’était en fin Décembre de l’année 2022. Depuis lors, les sinistrés se débrouillent avec les petits commerces pour subvenir à leurs besoins.” Dit-elle.
Le ministère du genre et de la solidarité nationale, poursuit-elle, voudrait les accompagner progressivement à leurs habitations mais ces derniers exigent un financement pour se reconstruire, d’où leur présence persistante sur le site.
Les sinistrés du site de la forêt claire de Farcha, quant à eux, se sont lancés dans les petits commerces pour subsister en attendant la réaction du ministère du genre et de la solidarité nationale.
Outre le ministère du genre et l’UNFPA, une agence directrice des Nations Unies en charge des questions de santé sexuelle et reproductive est encore présente sur le site pour accompagner les femmes et enfants.
Rappelons que ces sinistrés étaient obligés de fuire leurs domiciles respectifs depuis octobre 2022 suite aux inondations qui ont violemment secoué une partie de la capitale.