Depuis le début du mois de ramadan, N’Djaména ne fait que enregistrer des cas décès suites aux noyades dans le fleuve Chari. Celà n’épargne ni les enfants ni les adultes.
Ce phénomène qui reste jusqu’aujourd’hui difficile à expliquer divise les tchadiens. Chacun essaye d’avancer des arguments pour justifier ce mystère.
Pour la population, c’est la Société Nationale d’Électricité (SNE) qui serait la cause de ces noyades qui endeuillent chaque jour des familles.
Selon eux, s’il y avait l’électricité en permanence, personne n’irait au bord du fleuve pour chercher l’humidité.
Les autorités, notamment la Mairie de N’Djaména, accuse pour sa part les parents qui laissent leurs enfants aller au bord du fleuve.
C’est dans ce sens que le Maire de la ville de N’Djaména, Ali Haroune, avait appelé les parents il y’a quelques jours à ne pas laisser leurs enfants aller au fleuve dans le but de limiter les noyades.
Tout compte fait, les avis divergent sur ce phénomène qui arrache chaque jour la vie de nos concitoyens.
Toutefois, les autorités sont interpellées et doivent impérativement trouver une solution pour que l’électricité soit en permanence afin de permettre à la population de bénéficier de l’humidité chez eux.
Les adultes pour leur part doivent être vigilants et les parents ont la responsabilité d’empêcher les enfants d’aller au bord afin d’éviter le pire.