Comme tous les pays africains, le Tchad est l’un des pays où le nombre des jeunes est à la hausse, mais la plupart sont tantôt des célibataires ou vivent en concubinage notoire dû aux manque d’emploi et surtout aux prix très élevé de l’organisation du mariage.
Un tour dans les ménages a permis de voir plus clair sur cette situation. 7/10 des jeunes qui ont l’âge de se marier sont soit des célibataires ou vivent en union libre avec leurs partenaires et parviennent à trouver tout un tas d’arguments pour justifier leurs situations.
” J’ai fini mes études depuis 7 ans et je n’ai ai pas un travail qui me permettra de payer la dot d’une femme vu le prix très élevé pour organiser un mariage.” Affirme Vincent. Comme lui, Aristide préfère vivre en concubinage pour le moment.
” Je vis depuis 11 ans en union libre avec ma femme elle m’a donné trois enfants; je remercie Dieu et dès que ma situation change j’irai régulariser avec mes beaux parents qui m’ont compris pendant tout ce temps. “
Dans certaines familles, ils faut avoir minimum 2 millions pour espérer épouser leur fille alors que pour les jeunes diplômés sans emploi c’est quasiment une mission impossible d’où le nombre des célibataires ne cesse d’augmenter.
Cette situation a obligé certaines autorités coutumières ou traditionnelles à revoir les prix des célébrations de la dot et aussi du mariage. Il s’agit notamment de Mangalmé, Baro dans la province du Guéra entre autres. L’objectif à travers cette initiative est de permettre aux jeunes de se marier pour plus de responsabilités.
L’État de son côté doit en commun accord avec les chefs religieux, traditionnels et coutumiers fixé un prix de la dot accessible à tout le monde et dans l’ensemble du territoire national puis créer beaucoup plus d’opportunités pour permettre aux jeunes de se marier pour se responsabiliser.