Après les fortes pluies des 1er et 2 juin 2025, qui ont rendu certaines artères de la capitale, N’Djamena, impraticables à cause des eaux stagnantes, le chef de l’État, Maréchal Mahamat Idriss Déby Itno, s’est rendu dans quelques quartiers ce 3 juin afin de s’imprégner de la situation. À cette occasion, M. Zakaria Adam Zakaria, coordinateur de Wakit Tamma Section Politique, a déclaré : « Mahamat Idriss Déby, médecin après la mort. »
Wakit Tamma Section Politique a martelé que « gouverner, c’est anticiper, prévenir les risques, agir en amont. » Cependant, comme son défunt père avant lui, le président Mahamat semble privilégier la mise en scène à l’action. Les visites inopinées dans les zones inondées relèvent davantage de la propagande que d’une véritable volonté politique.
Selon la coordination de Wakit Tamma Section Politique, « ces inondations étaient évitables. Il suffisait de dégager les moyens à temps et de mettre en place un dispositif de prévention efficace. » Cette visite s’inscrit dans la continuité d’un système aux abois, celui du MPS, qui dirige le pays depuis près de 40 ans.
Le peuple tchadien est pris en otage par une classe dirigeante incapable d’anticiper les urgences. La visite de Mahamat Idriss Déby Itno est perçue comme un non-événement : personne n’est dupe. Tandis que N’Djamena est sous l’eau, on nous sert des images de compassion pour masquer l’inaction et l’imprévoyance.
Il convient de rappeler qu’Idriss Déby avait donné 72 heures aux maires pour résoudre le problème des inondations. Six ans plus tard, la situation n’a fait qu’empirer. Il est devenu impossible de se contenter de poudre aux yeux. Pour que le Tchad change véritablement, Mahamat Idriss Déby doit démissionner, a conclu la coordination Wakit Tamma Section Politique.