Une mission de la Commission nationale d’organisation du référendum constitutionnel (CONOREC) est déployée dans les 4 coins du Tchad depuis quelques semaines pour mettre en place ses démembrements. A voir la composition des équipes du comité provincial, l’UNDR constate que toutes les sensibilités ne sont pas prises en compte et que ces comités sont composés essentiellement des militants du MPS.
Dans un communiqué de presse, M. Célestin Topona Mocnga, 1er Vice-président, chargé des relations extérieures et de la communication, porte-parole du parti l’UNDR, informe l’opinion nationale et les partenaires que depuis plusieurs semaines, le MPS envoie des délégations sillonner les provinces pour mettre en place les bureaux de la CONOREC composés presque exclusivement de ses militants sans attitude de consensus entre acteurs de la transition.
« Une telle pratique qu’on croyait révolue, risque d’entrainer des conséquences dommageables pour la suite du processus électoral notamment, pour le référendum constitutionnel en préparation », dénonce-t-il dans le communiqué.
En outre, l’Union nationale pour le développement et le renouveau (UNDR) regrette que les consultations référendaires constituent le 1er acte qui sera posé par les autorités de la transition pour confirmer l’application des décisions du DNIS ne puisse pas être en phase avec l’esprit de la transparence.
C’est pourquoi, le bureau exécutif de l’UNDR prend à témoin l’opinion nationale et les partenaires qui ont encouragé les tchadiens à enterrer la hache de guerre, que quelque chose de malsain se trame et risque de ressusciter les pratiques anciennes qui ont plongé le Tchad dans les ténèbres.
Enfin, l’UNDR demande au président de la transition et au premier ministre de transition de prendre des mesures pour que la sérénité s’impose dans le pays entre organisations politiques et la société civile pour le succès de la transition.