Par un communiqué de presse, le Parti Union Nationale pour le Développement et le Renouveau (UNDR) exprime ses préoccupations suite aux violences qui secouent le pays ces derniers jours.
Pour l’UNDR, ces violences portent atteinte à la sécurité nationale, et exposent les populations à la déstabilisation permanente.
Selon le Parti de Saleh Kebzabo, les questions de fond pour redresser le Tchad devront être débattues pendant le dialogue national inclusif. « On ne saurait admettre que des forces éparses tentent de compromettre ces retrouvailles de la dernière chance « , ajoute le communiqué.
L’UNDR estime que les problèmes socio-économiques et politiques du pays relèvent essentiellement de la gouvernance. Ainsi, elle exhorte les autorités de la transition d’être à lécoute des difficultés de la population, causées par les conflits intercommunautaires qui ensanglantent le pays et dont l’un des vecteurs « maîtrisables demeurent les affrontements entre agriculteurs et éleveurs. »
« Quant à la France, elle reste un partenaire privilégié traditionnel avec laquelle le Tchad doit entretenir des rapports d’État à État. L’UNDR condamne les attaques contre elle, car seul le Tchad doit assurer et assumer sa souveraineté sans imputer la cause de ses problèmes à une tierce partie », peut-on lire sur le communiqué.
À cet effet, l’UNDR dit qu’elle ne peut s’associer aux tentatives qui tendraient à torpiller les efforts essentiels actuellement en cours, pour obtenir un consensus entre toutes les parties, en vue de redresser le pays à l’issue du dialogue.
« Quel dividende pourrait-on tirer du saccage des symboles et/ou des intérêts français au Tchad alors que ce sont les Tchadiens eux-mêmes qui doivent s’asseoir autour de la table pour régler leurs problèmes ? » s’interroge le Parti.
Cependant, l’UNDR désapprouve cette conception de la violence politique qu’elle qualifie de « sans lendemain et ne contribuera jamais, à la résurgence d’esprits nostalgiques qui rappellent les moments sombres de la guerre civile que les tchadiens veulent exorciser. »
Pour finir, le Parti de Kebzabo réitère son soutien pour la réussite de la transition, seule voie de succès du dialogue national inclusif et « ne s’associera à aucune aventure allant dans le sens contraire à ses propres idéaux de paix, de discipline, de travail pour le triomphe de la démocratie au Tchad. »