À travers un communiqué de presse, l’observatoire des droits et libertés au Tchad exprime son regret sur le non-respect des recommandations et résolutions issues du dialogue national inclusif et souverain pour le retour à l’ordre constitutionnel.
Ce communiqué fait suite aux manquements observés dans la l’organisation du dernier référendum constitutionnel à travers la composition de la CONOREC et la désignation ces derniers jours des membres de l’agence nationale chargée de gestion des élections (ANGE), qui ne s’est pas faite selon les règles d’art.
Face à ces dérives, l’observatoire des droits et libertés au Tchad rappelle au gouvernement que le consensus, l’inclusion et la transparence doivent prévaloir dans la composition des membres de cet organe pour espérer parvenir à des élections crédibles et dont les résultats seront acceptés de tous.
« L’adoption précipitée de la loi relative à la mise en place de l’agence nationale de gestion des élections et la nomination automatique de ses membres ne reflète en aucun cas le consensus du dialogue national inclusif et souverain (DNIS)», déplore l’ODL.
Pour préserver la paix fragile au Tchad, il faut passer par des élections crédibles et transparentes d’où la nécessité de mettre en place une administration électorale reflétant le consensus de la majorité des tchadiens, estime l’ODL, avant d’interpeller le Président de Transition sur ce dossier sensible.