L’Institut Tchadien de Recherche Agronomique pour le Développement (ITRAD) a donné le coup d’envoi ce lundi 12 février à l’hôtel de l’amitié, d’un atelier de deux jours pour valider son plan stratégique 2024-2033 et son plan opérationnel 2024-2028. La cérémonie d’ouverture a été présidée par le ministre de la production et de la transformation agricole, Kede Ballah, en présence du ministre de l’enseignement supérieur Dr Tom Erdimi, du DG de l’ITRAD, Yacine Doudoua, des chercheurs et de plusieurs personnalités de marque.
Ces documents stratégiques visent à créer les conditions propices pour la production de savoirs, de technologies et d’innovations nécessaires au développement socioéconomique durable du Tchad. L’objectif principal est d’accroître la compétitivité et la durabilité des systèmes de production des filières agro-sylvo-pastorales et halieutiques.
Le directeur général de l’ITRAD Yacine Doudoua, a annoncé que cet important événement est l’aboutissement d’un long processus entrepris par l’ITRAD pour se doter des instruments répondant aux défis de l’ère. L’élaboration du Plan Stratégique décennal et du Plan Opérationnel quinquennal de l’ITRAD a été menée suivant un processus participatif, inclusif et comportant plusieurs étapes organisées autour de concertations, a-t-il ajouté.
La présence des ces membres du gouvernement ministres à la cérémonie d’ouverture de l’atelier témoigne de l’engagement fort des autorités tchadiennes à soutenir le développement du secteur agricole.
Dans son discours de l’ouverture de l’atelier, le ministre de la production et de la transformation agricole, Kede Ballah a réaffirmé l’importance de la recherche agronomique pour la transformation du secteur agricole tchadien et a appelé l’ITRAD à jouer pleinement son rôle de moteur du développement agricole.
Les travaux de l’atelier de validation du plan stratégique 2024-2033 et du plan opérationnel 2024-2028 permettront aux participants de discuter et de valider les orientations stratégiques de l’ITRAD pour les prochainesannées. Cet atelier est donc une étape cruciale pour l’avenir de l’agriculture tchadienne et pour la réalisation des objectifs de développement durable.