Si d’habitude les voleurs escaladaient les murs pour aller voler, ces derniers ont développé aujourd’hui une nouvelle stratégie pour arracher les téléphones des gens en pleine rue et dans les coins sombres et calmes des quartiers.
En effet, dans la nuit de ce mardi 05 avril 2022, à Goz-attor, dans le 10ème arrondissement de la capitale, deux (2) jeunes bien habillés, à bord d’une moto neuve, ont intercepté une fille de retour d’une cabine où elle était partie chercher son téléphone à la charge.
Selon la fille, ces derniers ont commencé à la suivre depuis qu’elle a retiré son téléphone.
Arrivée dans un coin sombre où il n’y avait personne à proximité, les voleurs ont arraché de force son téléphone qu’elle tenait en main.
N’acceptant pas qu’on lui arrache son téléphone, cette dernière a voulu opposer une résistance mais l’un des voleurs a dégainé son couteau pour la dissuader.
La fille a donc décidé d’user d’un autre moyen pour reprendre son téléphone. C’est ainsi qu’elle a crié «Sarrarik» traduit littéralement par «des voleurs».
Après l’alerte, les jeunes du quartier se sont mobilisés pour bloquer le passage aux voleurs mais c’est dernier ont pu, par coup de chance, échapper aux jeunes et détaler à toute vitesse.
L’insécurité dans la ville de N’Djaména, on en parlera jamais assez. Le manque de police de proximité dans les quartiers donne carte blanche aux jeunes habitués au gain facile pour déposséder les paisibles citoyens de leurs biens sans s’inquiéter.
Les forces de l’ordre sont interpellées à marquer leur présence dans les quartiers comme sur les grands axes de la capitale pour dissuader ces fauteurs de troubles.
La population pour sa part est tenue à être vigilante et mobilisée pour traquer tous ces bandits.