Les Violences Basées sur le Genre (VBG), définies comme tout acte nuisible ou préjudiciable perpétré contre le gré d’autrui en raison des différences socialement prescrites entre les sexes, continuent de sévir au Tchad. Malgré les efforts déployés par le gouvernement, les organisations de la société civile et les partenaires du système des Nations Unies, ces violences persistent et se multiplient.
Les principales formes de violence basées sur le genre au Tchad incluent les meurtres, la violence domestique, le viol, la mutilation génitale féminine ainsi que le mariage précoce et forcé. Beaucoup de femmes victimes de violences physiques ou sexuelles hésitent à porter plainte. Elles craignent la honte et la stigmatisation, le rejet par leur famille, l’impunité de leurs agresseurs, ainsi que des représailles. Pire encore, certaines considèrent cette violence comme “normale”.
Ces dernières années, une augmentation alarmante des violences à l’égard des femmes a été observée au Tchad. Qui pourrait oublier l’assassinat tragique d’une femme devant le commissariat du 5ème arrondissement ? Plus récemment, une fillette a été victime d’un viol le 2 janvier dernier. Un crime de trop !
Il est important de souligner que les réseaux sociaux jouent un rôle crucial dans la lutte contre ces violences. Chaque année, le Tchad enregistre de nouveaux cas de crimes horribles qui laissent la population, en particulier les femmes tchadiennes, dans un état constant de menace.
La question se pose : comment expliquer un tel regain de violence ? Le Tchad offre un tableau pénible et écœurant. Combien de temps faudra-t-il encore pour que notre pays protège enfin ses filles ? Il est impératif que les autorités prennent immédiatement en charge chaque cas de violence et rendent compte des avancées dans les poursuites et condamnations des criminels. Des actions concrètes doivent être engagées sans délai pour mettre fin à ce fléau.