En cette période d’extrême chaleur, les vendeuses des poissons de la capitale rencontrent des difficultés dans la conservation des poissons. En plus de la chaleur, elles font face aux coupures intempestives de l’électricité. Cette situation impacte considérablement leur revenu.
Selon elles, la chaleur couplée aux coupures intempestives d’électricité est un casse-tête chinois pour elles. Elles affirment que cette situation leur rend la vie impossible. Car, elles sont obligées de réduire drastiquement leurs approvisionnements en poisson, pour éviter qu’ils ne se décomposent. Raisons évoquées, la chaleur et les coupures d’électricité qui vont crescendo dans la ville et cela occasionne une certaine rareté de la glace dans la ville.
» Quand il y avait la fraîcheur, on n’a aucune difficulté pour conserver les poissons. Mais, avec la chaleur de maintenant on a du mal pour la conservation des poissons. La barre de glace qui se vendait à 500F autrefois à se vend entre 750 ou 1000F. Plus grave, il devient rare parce que les fabricants renseignent que les coupures d’électricité font qu’ils ne produisent pas chaque jour « , laisse entendre Adeline, une vendeuse de poisson interrogée au quartier Atrone.
» J’ai réfrigérateur pour la conservation de mon stock. Mais, j’ai réduit la quantité que je prenais de peur qu’on coupe le courant pour ne pas que mon stock pourrisse. Par pitié, la SNE doit vraiment revoir cette façon de couper l’électricité pour nous permettre de garder nos stocks au frais, sinon ça joue énormément sur nos économies « , se lamente Dénénoudji.
La Société Nationale d’Électricité est interpellée à alimenter de façon régulière cette couche sociale qui ne gagne sa vie que par cette activité et lui éviter une perte de bénéfice.